Archives de nos notes


COSS - 19 Février 2014 - au GRAB

Présents :

Claude Aubert,
Denis Bourgeois, ex-permanent Nature et Progrès dans les années 70-80, à la création d'Ifoam, puis prof à HEC
Dominique Barjolle - FIBL, agro économiste
Gilles Fayard - Terralia, directeur Terralia
Henri de Pazzis, fondateur de Pronatura
Jean Pluvinage, ex-directeur Inra Ecodev
Philippe Pointereau - Solagro, participation Nutrinet avec Denis Lairon
Marie Maurage - présidente Bio de Provence présente
Stéphane Bellon - INRA Ecodév présent

excusés: JM Meynard, T. Mercier, P. Jung, P. Nicot, Jacques Olivier, Jérome Chardon - Sud & Bio

Administrateurs :
Guillaume Rérolle, Guy Durand, Marc Tchamitchian, Marie Dourlent, Claude Vignaud (Ap-midi)

Salariés :
Hélène Vedie, Sophie-Joy Ondet, Marc Chovelon, Raphael Paut, Vianney Le Pichon

Déroulé :
9h- Accueil
9h40 -
- intro: objectifs du COSS / Marc T
revisiter et définir l'originalité du Grab
Matin : le Grab aujourd'hui
après-midi : prospective dans les 30 ans avenir

- Tour de table
Raphael Paut
Stéphane Bellon. INRA Ecodev, CIAB.
Denis Bourgeois. Participation à Nature & progrès, à la création d'IFOAM, consultant, prof à HEC. Participation à de nombreux projets alternatifs.
Marc Tchamitchian. Ecodev, administrateur du GRAB.
Dominique Barjolle. FIBL, institut de recherche dédié à l'AB. Agroéconomiste. Relation FIBL/GRAB depuis longtemps.
Guy Durand. Ex arboriculteur, administrateur du GRAB.
Hélène Védie. Salariée du Grab, sur des thématiques de gestion des sols & fertilité.
Sophie Joy Ondet. Salariée du Grab. Phytothérapie, aromathérapie, vergers innvovants diversifiés.
Jean Pluvinage. Ancience directeur d'Ecodev. Passé par le consulting grande cultures AB NPDC. Terres de lien. Revue Pour. Participation à un projet Prunus (de la génétique au commerce).
Gilles Fayard. Pole de compétitivité Terralia Avignon sur toutes filières végétales initialement f&l plus récemment viti et terroir.
Henri de Pazzis. Agriculteur puis fondateur de  ProNatura (leader de la distribution F&L Bio). Possible retour à l'agriculture.
Claude Aubert. Conseil aux agriculteur voulant se mettre à la bio. Fondateur de Terre Vivante. Depuis 2005, retraite administrative. Participation à des groupes de travaux sur les thématiques Bio/santé/environnement avec l'Afssa
Guillaume Rérolle. Ex agriculteur, vice président du Grab, référent du projet Durette.
Marc Chovelon. Salarié Grab & Itab en viticulture.
Vianney Le Pichon. Directeur Grab.
Marie Dourlent. Présidente du Grab, admin à l'Itab. Exploitante dans le Tarn en demi-retraite.
Philippe Pointereau. Directeur Solagro. Projets  BioNutriNet (effet de la diet' bio sur la santé). Af'terre 2050.

+ comment le COSS souhaite fonctionner (président(e) ? synthèse ?)

10h - du GRAB 1.0 à 2.0
échanges 10h07
VLP évolution du Grab  Grab1.0 vers Grab 3.0 (parallèlle avec Ifoam Bio 1.0 vers Bio 3.0
GRAB 1.0: la bio des pionniers.1986-2009
GRAB 2.0: l'AB est reconnue et légitime.2010-2020
Que sera le GRAB 3.0 ? après 2020
Processus d'innovation Grab 2014-2020
Question sur la démographie de l'adhésion au Grab?
réflexion sur les cibles / nouveaux convertis. ancienneté dans la bio
Fonctionnement du Coss : à discuter en fin de journée
SB : groupes Eco, Com, recherche ? nouveau, rôle...

GF: question sur la cible de leur travaux également prégnante. en relation avec le modèle économique. adhérents financeurs ?
Il y a 2 types de questions:
  • 1. Quel est le type de modèle agricole qu'on soutient?
  • 2. Qui est le client des travaux du Grab? le Grab pense que sa cible est l'agriculteur, alors que l'agriculteur à une image floue des activités du Grab. Le vrai public du Grab, ce sont les techniciens de terrain.

DB: En suisse les techniciens ne sont pas neutres et ne font pas bien leur rôle de relai de l'information. Il manque un niveau intermédiaire de conseil sur la bio.
Marie: il faudrait faire une évaluation de l'impact des actions du Grab auprès des conseillers.

Marc T.: l'Aprel station chambre.

10h30 : la stratégie GRAB 2020 (et les 3 chantiers en cours)
avis sur la stratégie ?
SWOT

Remarques générales:
Jean Pluvinage : quels sont les problèmes que chacun a ressenti à la lecture du rapport

Sophie : Grab tourné vers les bio anciens et nouveaux Chambres vers adaptation de la bio dans un système conventionel

Gilles Fayard : necessité d'ouverture du public visé par le Grab. ne pas être auto centré

Claude Aubert : comment sont décidés les themes d'expérimentation

Marc T.: S'ouvrir aux nouveaux bio ET futurs bio -> produire de la connaissance sur la transition à la bio. accompagner un certain nombre de conversion pour alimenter notre réflexion

Philippe Pointereau: leadership technique sur les 3 filières V,A,L.

Marie: la conversion vers la bio en arbo se fait majoritairement par rapport à des marchés, mais les systèmes conventionnels doivent évoluer avant un passage à la bio.
Dominique: pour une station de 15 salariés, il y a une grande diversité de partenariats. Quand il n'y a pas de financements stables, il est nécessaire de diversifier les sources de financements. Au  FiBL, un travail de lobbying politique a été effectué pour stabiliser les financements.

Jean: la notion de partenariat est différente selon les productions (V,L,A).

Henri de Pazzis: beaucoup de compétences sur une vision systémique de l'AB -> travail de com' sur le fait qu'il n'y a pas d'appocche de la bio qui ne soit pas une approche systémique (production, transfo, distribution,...)

Claude: vieille bio VS nouvelle bio? exemple de la bourgogne: fermes de 1000ha voulant se convertir. Approche systémiques Vs approche commerciale -> comment un système conv. est-il adaptable à la bio, et comment peut-il évoluer? Question de la co-existance de différents modèles de bio. Appel d'offres agriculture peri-urbaine voir métropole Aix-Marseille

Stéphane Bellon: un grand absent dans les docs est la reglementation. La reglementation oriente les expés, mais oriente aussi la gamme des possibles sur les modèles futurs de bio.
-> l'aspect reglementaire au GRAB est plus ciblé sur les nouveaux intrants (lobbying).

Guy: dans les cibles, la majorité des agriculteurs qui s'installent actuellement ne sont pas issus du milieu agricole. Ils arrivent avec des nouvelles idées, et des nouveaux modèles de société.

Forces:
- Compétence technique historiquement accumulée au Grab.
- Capacité d'innovation due à l'historique et à l'organisation du Grab.
- Trois filières (Fruits Légumes Viti) à conserver et à renforcer.
- Bonne cohérence avec les valeurs affichées.
- Sources de financements diversifiées.
- Beaucoup de compétences sur une vision systémique de l'AB

Faiblesses:
- Les nouveaux Bio voient le Grab comme des "vieux bios", les "intellectuels de la Bio"
- A la lecture des docs, il se dégage une image du Grab qui est autocentré -> nécessité d'ouvrir à ceux qui demain seront bios.
- L'investissement dans des projets LT induit que la communication sur nos actions devient plus difficile.
- Il faut prendre le leadership pour arriver à construire des partenariats.
- "Travail de boutique": mutualiser les forces (et les moyens?) avec BDP.
- Le Grab n'est pas une station "Chambre": comment intégrer les réseaux majoritaires tout en cultivant notre identité?
- La fibre stratégique n'est pas assez développée dans les docs (image de station de techniciens)
- Quid des sciences sociales

Opportunités:
- Fort développement du maraîchage bio (références? Spécificités régionales?) -> Alliances (ITAB, FNAB, CA)
- Développer les partenariats
- Réponse aux appels d'offres (opportunités d'ouverture aux autres, très dynamimsant)
- S'ouvrir à d'autres régions?
- S'ouvrir aux nouveaux bio / futur bio ?
- Nouveaux financements Européens
- Nombreux appels d'offres sur l'agriculture péri-urbaine (Métropole Marseille-Aix)
- Contexte Méditerranéen
- Traque à l'innovation
- Positionnement en RA. le territoire RA semble avoir plus d'opportunités que PACA pour le développement de l'AB. Comment se positionne le GRAB par rapport aux acteurs RA.
- Comment la sphère "d'offreurs de solutions" (semenciers, intrants...) est-elle prise en compte au GRAB? comment travailler avec eux?
- Abandon du travail de terrain par les chambres

Menaces:
- Réforme des régions -> réorganisation des acteurs -> quelle assise régionale pour le Grab?
- Les partenariats avec l'INRA sont visibles, mais d'autres partenariats avec les instituts techniques (ITAB notament) ne sont pas visibles (sont-ils existants?)
- Réponse aux appels d'offres (chronophage)
- Se positionner par rapport à d'autres formes de modèles d'exploitations (ex: Bec Helloin)

11h30 : 35 ans d'Innovations
RP: le doc, vue générale, DIS général-3 productions

échange, avis (thèmes manquants...)

D.Barjolle: et l'avis de l'équipe, l'ambiance, comment elle vit cet exercice de stratégie ? le COSS a-t-il été créé pour résoudre des problèmes ?
doc très biens mais très scientifiques et rationnels...
VLP: il est vrai que nous n'avons pas eu le temps de rédiger ensemble

Marc C.: question de la transversalité dans notre travail. On a du mal, on aimerait l'etre plus.
Les projets type Casdar ont permis de décloisonner les 3 filières du GRAB: exemple de la Durette.
SJO: le manque de communication entre salariés permet aussi d'avoir une diversité de projets qui ne verraient pas le jour s'il y avait une concertation préalable.

Transversalité: il faut bien définir les sujets sur lesquels il faut échanger.

PP: la spécialisation est efficace, mais c'est un grand danger.
"tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin"

- les projets : Base de Données (internet et site Internet) + outil de pilotage
avis, autres idées ?

+ le projet Durette
conception système pendant 2ans important partenariat

13h
# déjeuner sur place
+ tour "digestif" sur la station

Les projections futures : le GRAB 3.0 ?
14h : 4 scenarii de prospective / RP + VLP
critères : Economie, démographie mondiale, energie ressoursses naturelles, facterurs déterminants la transition
Bio écolo : agri diversifié, fermes mixtes, coopération territoriale, prise en compte fine des processus agroécologiques, réseaux sociaux, implications des citoyens, circuits courts, distributeurs locaux-artisants
Bio-techno-biz : exploitations spécialisées intenses en capital et intrants extérieur, exploitations hautement mécanisées et robotisées, circuits de distribution de proximité mais industriels
Bio-luxe : prise de conscience environementale, règlementation durcie, bio de luxe dans une agriculture globalement plus durable
Bio-qualité : explotations bio spécialisées, transition écologique lente, AB reste un signe de qualité.

Questions:
Pour quoi sur le scénario 2, les circuits de transformation sont de proximité?
La différence entre le Sc 1 et les autres, c'est le projet politique.

Démographie: la démographie n'est pas importante en soi, mais la vraie question porte sur la balance commerciale (la France exporte-t-elle?)
Quel part de la SAU Bio dans chaque scénario?

Dans le scénario 2, la croissance forte n'est pas crédible (toutes les références bilibographiques concordent sur une "croissance zéro").

Le Scénario 3 se rapproche du modèle Suisse (10% Bio, 80% intégrée, 10% conventionnelle)

15h: Les futurs possibles pour le GRAB
30' x 3
=> Quelles implications pour le GRAB ?

Proposition de travail sur 3 scénarios (on élimine le bio-luxe)
quel pourrait être le rôle du Grab.
Scéanve post-it
L'exercice est di'imaginer la position du Grab dans les 3 scénarios et non de choisir un scénario et de placer le Grab à l'intérieur.

Pour chaque scénario, :
1. Bio-écolo
  • que devient le Grab dans ce scénario
Le Grab devient une référence majeure, structure para-publique au service des politiques
Membre d'un réseau de recherche open source
Prise de position très forte de leadership sur les système complexes bio
Méthodes: recherche participative, ouverture plus forte du Grab aux agriculteurs, partenariats plus larges
Domaines d'études: très sollicité à l'échelle locale, introduction de nouveaux thèmes (notament production animale).
deloppement de compétences

  • quel rôle le Grab peut/doit jouer dans pour la réalisation de ce scénario (interrogations pour/dans)
pionnier dans les systèmes, tous types de combinaisons de cultures
Bilan: le GRAB a un atout formidable à jouer.
L'idée de leadership peut être contradictoire avec un modèle décentralisé.

GD: peut-etre que le GRAB disparait car chacun a acces a bcp d'information
Evolution du metier d'expérimentateur: plus animateur ou plus consacré a des opérations pilotes (Durette) et animation de réseau

Si le scénario bio-écolo devient très fort, on aura 2 types de tendances:
  • 1. plus de demande, et une demande différente sur de nouvelles productions (prod. animale...)
  • 2. les financements sont régionaux pour des expés spécifiques à la région (et émergence térritoriale : métropoles...)
  • Le GRAB devient plus référence pour la méditerranée (plus que nationale = ITAB ?)

Les alliances, les acteurs et les cibles changent beaucoup dans ce scénario.
Libre-Open source
Aides privées aussi des réseaux types Biocoop.

Info pléthorique = peut aussi nécessité un role de synthétiseur, tri...

2. techno-bio
  • que devient le Grab dans ce scénario
A- Grab valeur refuge contre ce scenario, assistance au résistant.
Lien avec les consommateurs

B- Le Grab est au service de cette tendance. Il a fait évoluer ses valeurs.
devenu une SA. Syngenta prend des parts dans le Grab. Lien avec le privé. Au service des groupes industrielles.
Appui au NTIC
brevet sur les découvertes
récupéré par le système, instrumentalisé
fin de la transversalité, très spécialisé.
concurrence très forte, secret, brevet

  • quel rôle le Grab peut/doit jouer dans la réalisation de ce scénario
A- position entre bio-écolo et bio-biz. Le grab accompagne les agriculteurs qui reviennent à ces fondamentaux. Grab = gardien du temple
Ingénierie écologique
B- Nouvelles compétences en biocontrole, mécanisation industrielle et logistique
liens avec le privée (groupes industriels, grande distribution,...)
Privatisation, brevetabilité.
Plus d'agriculteurs, les exploitations sont des entreprises.

NB: au  FibL arrivée de chercheurs très techno-biz

3. Bio-luxe : non travaillé et discuté

4. bio-qualité
  • que devient le Grab dans ce scénario
Le Grab est rattaché à un institut sur la qualité (lien bio-qualité)
Au service de la qualité : extension des compétences vers les process et attente / santé
Bio+ le GRAB se renforce
Continuité: le Grab a toute sa place
Thèmes transversaux moins financés
Privatisation au service des survivants de la bio : Grab refuge
Concentration sur des actions régionales

  • quel rôle le Grab peut/doit jouer dans la réalisation de ce scénario
leader en conception de système durable
innove et investit
devient excellent sur les thèmes très bio et étend sa couverture à des thèmes conventionnels
leader
Défricheur pour la Bio +
Le Grab n'aurait pas d'avenir dans un scénario de continuité.
Lecture "bien alimentaire": la bio qualité est accessible à ceux qui acceptent de mettre un peu plus de moyens. Dans le vin, cette logique est recevable par le consommateurs, mais en arbo et légume: difficultés plus grandes, si pas d'aides publiques ca sera difficile.
-> Des déséquilibres entre filières peuvent se créer, faut-il continuer à étudier des thématiques LT pour certaines filières, ou saisir des opportunités CT?

ccl: Dificile de se projeter avec ce scenario
peut-etre eut-il fallu réflechir à comment le GRAB survie à ce scenario (sans chercher à savoir comment il sert ce scenario)

Remarques générales sur les scénarios:

Sur le Scénario 3:
Claude: dans les années 70, ca n'était pas possible de faire de la bio, nous avons réfléchi à travailler sur des modèles intégrés en utilisant très peu de phytos chimiqes, mais cela s'est conclu par un échec car les consommateurs n'ont pas adhérés.
Philippe: comment on va capter ceux qui sont très autonomes les nouveaux installés avec vision très bio, permaculture (ex: Bec Hellouin)

Marc T:  BecH un modele économique pour le GRAB.

SB: en Suisse : biodi-verger : une bio qui diverge par rapport à la bio spécialisée + 600m² de permaculture
=> Importation de principes issus de la permaculture
Mais le modèle économique est pas clair (comme au  BecH)
=> on est sans doute en retard sur certaines techniques très agroécologiques
comment on capte ces gens là, techniques
Quand une métropole fait un Ad'O, il pense au  BecH pas à la bio classique (quitte à les ramener vers du plus raisonnable

14h30 : Résultats de l'enquête auprès des 30 agriculteurs "Référents"/ RP
les agri se projetent bien dans les deux scénarios. les vignerons sont majoritairement représenté dans bio-écolo


Vote du COSS / scenarii
1: tous !
mais 2 peut-etre intéressant, peut-etre aussi nécessaire (/ économique)
et comme il ya des gens qui y vont (gros arbo), il faut peut-etre les accompagner

Le scénario 2, même si ce n'est pas ma tasse de thé, on ne maîtrise pas le mouvement social.

16h30 :
Priorisation
=> Recommandations du COSS pour orienter la stratégie GRAB 3.0

Denis: revenir à la base de la stratégie: que fait la concurrence
Plus d'acteurs et moins de financements.
Développer les compétences plutot scenario 1 car ce n'est probablement pas là ou il va y avoir des investissement massifs, et c'est le sujet sur lequel le GRAB possède le plus de valeur ajoutée.
Le GRAB est une structure bien adaptée pour la phase de "pionnier". Lorsqu'on passe dans la norme, il y a des structures qui sont qualifiées.
Il faut qu'il reste pionnier.

Que signifie pionnier? -> Agroforesterie, permaculture, cultures associés

Gilles: attention scenario 2, semble repoussoir,
Bio-techno peut exister. Risque de ringardiser la bio et le GRAB en se spécialisant dans la bio-écolo. Dans Bio-techno-biz, c'est le "biz" qui est dérangeant.
Le scénario 2 peut très bien être défendu dans certaines stations, dans d'autres contextes.
Qu'elles psites du 2 on garde pour garder de la bio de valeur mais aussi comment j'utilise les techniques
Attention la technique est aussi sociologiquement construite
Il y a des débats éthique derrière (ex: nanotechno), pas facile de se mettre d'accord, On a intéret a se mettre d'accord sur une vision et foncé.

CA: il y a des bonnes et des mauvaises technologies. exemple du GPS, il y a des technologies sociologiquement acceptable.
MT: cela implique un jugment de valeur sur telle ou telle technologie.
Denis: en fait le discrimant n'est pas la techno, il yen aura partout
mais où est le pouvoir et commen
Open-source/ brevet

Jean: en fait = autonomie ou chaine de valeur controle par d'autres
GRAB doit se positionner dans ce débat face à des cas concrets, pas se fermer, pas se fermer à un scenario (on n'a pas en main le mouvement social)
Les financementts publiques ne seraient pas les mêmes du côté bio-écolo (instances territoriales) que du côté bio-techno (financements nationaux type Casdar).

SB: si on se situe en bio-écolo et qu'on oublie l'artefact agroécologie. Aller jusqu'au bout de la logique bio-écolo, il faut accepter de ne pas être très pointu techniquement, c'est se doter de moyens pour acquérir des compétences en écologie.

Comment on fait le grand écart, entre choisir une vision et se mettre en ordre de bataille, et ne pas se fermer à un autre scenario ?

Pas la technique qui est discriminante mais le type de technique. Mais la frontière est fine.

GR: 2 modeles de société derrière les scenario

Jean: comment nos adhérents réagissent / à ce débat ?

Claude : comment le grab se positionne dans le paysage de la recherche bio, technicien "bio" dans toute les stations, ceta...
les autres stations font du bio, mais c'est du bio "technique"

Jean: la prochaine fois se serait intéressant d'examiner les partenariats en fonction des priorités que le GRAB s'est donné / scenario (3/4 - 1/4)
Marc: goulot d'étranglement, on ne peut pas aller tout seul sur un projet
L'opportunité du financement pousse.
En meme temps il faut se fixer un cadre.

Guy: séparer un peut la question politique de la technique. On veut quand meme faire avancer pratiquement les agriculteurs.
ex: production sous serre de qq 100ne de m² ou de 3ha, ça n'est pas pareil. Difficile mais on doit choisir. La PBI peut être une chance.

VLP: doit-on préciser nos cibles ?

SJO: il faut avoir l'objectif d'autonomiser les exploitations, peu importe les systèmes d'exploitations.

Gilles:
vision sociétale : nourrir le plus de monde possible en bio
ou vision agricole

Jean : on n'a pas répondu à la question
il faudrait commencer par classer nos adhérents (typologie)

Dans le 1 et le 2 on ne travaille pas sur les memes objets
Le GRAB peut travailler pour les 2 mais pas de la meme manière.
C'est au corps social de nous orienter.

Il serait fou d'abandonner des travaux effectués depuis des années, sur des techniques utilisant des produits industriels.
VLP: en meme temps il faut peut-etre se demarquer

Marc: travail à faire ?
etudier et montrer, si on laisse les autres faire comment l'agriculture évoluerait ?
VLP: Bioland la fait pour la PAC avec des imagesde paysage

SJO: si on leur présente ce paysage, ils ont inciter les stations à s'orienter dans ces domaines d'étude.

Le fait que les autres stations travaille sur de la bio de susbsitution peut déservir le GRAB dans le sens où les agriculteurs pensent que les autres stations répondent mieux (à CT) à leurs besoins que le GRAB.

SB: la réglementation (surtout les considérants et les principes, pas que l'annexe II) est plus structurante que ce qu'on se l'imagine.
Et dans un marché qui s'internationalise, il faut affirmer une position qui s'inscrit dans ce cadre réglementaire.
Et faire valoir nos spécifictés. Ce sur quoi on a déja bossé et impasse ou pas.

=> ne pas dénigrer les autres et leurs présences
et mieux communiquer ce sur quoi on bosse
Jean: mettre en avant une bio pas que écolo (avec 2 paquets techno bien différents)

Conclusion: quelles suites pour le COSS ?
Compléter les scénarios (TPfr)

Echéances: Réunir le COSS une fois par an. Il faudrait que ce soit plus fréquent que tous les 5 ans.
Il faut qu'il y ait une demande.

# 17h50 : apéro
Pas traité : les réalisations 2010-2014 du Plan stratégique
poursuivre-renforcer-arrêter-commencer ?



CA - 10 mars 2015

Depuis le dernier CA de novembre: lancement de 3 chantiers:
- Groupe modèle économique (GR)
- Groupe Recherche (MT)
- Groupe Com' (GD)

Guillaume Rérolle, vice président GRAB, ex-viticulteur
Jérôme Lambion: Equipe Maraîchage GRAB
Jérôme Mathieux Commissaire au compte
Laetita: Commissaire au compte
Catherine: secrétaire au GRAB
Laurent Urban: Université Avignon
Gilles Libourel: Equipe Arbo, GRAB
XX:
Valérie Tremblay: Pro Natura
Marc Tchamitchian: administrateur, INRA Ecodevelopmment.

Budget:
  • Bilan 2014: - 8000 k€
  • Produits en augmentation: la formation
  • Charges en baisse: gel des hauts salaires + changement de l'affectation des RTT (date butoire au 31/12).

Présentation des groupes de travail:
Groupe Recherche
Travail autour de différents scénarios de la bio, dans le cadre de la déclinaison du plan  AmbitionBio PACA et du premier COSS du GRAB.

SWOT: faire un tableau croisé avec ce qui a été fait précedemment (SWOT 2009? 2014?)

LU: Il ne faut pas faire l'économie d'une réflexion sur les valeurs auxquelles on tient -> clarification des valeurs partagées.
Dans le scénario 2, il a certainement des choses "acceptables" et d'autres qui "dégraderont" les fondamentaux auxquels nous sommes attachés.
La dynamique autour des valeurs peut être plus fédératrice que la maîtrise technique.

MT: La question de la divergence de valeurs au sein du GRAB ne se pose pas, mais c'est plutôt la question de la vision que porte le GRAB sur les sujets qu'il aborde.
Il faut accepter de travailler dans un cadre qui ne porte pas les mêmes valeurs pour continuer à exister.

En termes opérationnels:
- Débattre des scénarios à l'AG?

LU: on peut faire appel à des gens qui sont spécialisés sur des méthodes de consultation de groupe? par exemple Canopée (bureau de conseil en communication)
Il faut un animateur externe, bien briefé, qui serait compétant dans l'animation du débat.

Ajouter des colonnes:
  • Gravité du problème
  • Pistes d'action
  • Le GRAB est-il tout seul à travailler?

Discussion en CA: telle thématique est-elle en train de changer? oui/non, le GRAB doit-il se saisir de cette question? oui/non

Analyse de risque en multipliant les colonnes:
  • Travail innovant
  • Nombre d'agriculteurs concernés
  • Gravité du problème
  • Possibilités de financement

Notion d'indicateur synthétique.

Comment faire évoluer l'outil?
Cela peut être un outil de pré-tri.

Les comités techniques peuvent être une bonne source d'information.

Cela peut être chiffré

Ajouter une case "commentaires" pour justifier les choix effectués.

Points noirs du plan stratégique:
2. Préciser pour qui l'on travaille et pour répondre à quels besoins.
-> Chantier Com': Effectuer une typologie des adhérents.

9. intégrer des thèmes qui touchent la place de l'animal.
-> Projet Durette?

9. prendre en compte l'autonomie des exploitations
-> Exemples de la diodiversité fonctionnelle, la sélection participative.

9. Etudier les productions végétales entre elles et dans leur environnement
-> Durette.

Points rouges:
4. Améliorer notre communication vers l'extérieur.
-> Cf. Wiki. espace Com'.
Newsletter.
Communication actuelle? F&L?
Mieux utiliser les newsletters.

Faire le lien entre les actions et la communication qui en est faite.

Chantier Modèle économique:
Analyse du bilan économique:
  • Pas de déficit systématique sur les journées financées, mais moins de journées.
  • Les financements de l'état ne couvrent pas 100%.
  • Il y a une "surfacturation" des prestations (autofinancement).

Les sources de financements les plus stables tendent à diminuer, alors que les charges augmentent.
-> prospective sur de nouvelles sources de financement.